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Déontologie du thérapeute

Nota bene

​Avec la réglementation du titre de psychothérapeute, désormais réservé aux psychologues et aux psychiatres, le thérapeute pratiquant la psychothérapie se nomme à présent psychopraticien. 

Ce spécialiste – non psychologue, non psychiatre – s’est formé théoriquement et pratiquement dans une école ou dans une institution pendant plusieurs années. Il n’est en rien un psy au rabais. Il a obligatoirement travaillé en profondeur sur lui-même, et a expérimenté les outils et les méthodes qu’il propose à ses patients.

Le titre n’est pas réglementé mais le psychopraticien, en thérapie existentielle, a été reconnu par une association, par ses pairs ; son travail est supervisé, contrôlé, et il se conforme à une charte déontologique.

"Le courage, c'est résister à tout ce qui va trahir nos idées." Edgar Morin

Clarté de la relation

Dans cette relation à caractère professionnel, le mieux-être du patient est la préoccupation première du thérapeute. Ce dernier renonce à faire miroiter des promesses de guérison irréalistes. Dès le début de la relation d’aide, le thérapeute doit définir un cadre clair en attirant l’attention de son patient sur ses droits et devoirs en soulignant les points suivants :

- La responsabilité propre du patient et la nécessité d’une coopération active de ce dernier.

- Le type de méthodes et les outils employés.

Respect, empathie, accueil et non jugement

Le thérapeute écoute et encourage le patient à s’exprimer, et ce, de façon inconditionnelle, quel que soit le contenu des propos du patient. Le thérapeute ne peut exercer ou favoriser aucune sorte de pression ou de contrainte sur un patient. Il agira uniquement dans le respect de l’intégrité de la personne humaine et des droits de l’homme, sans jamais imposer des vérités ou des croyances qui lui sont personnelles.​

Domaine de compétences

Le thérapeute accepte des patients adaptés à sa formation et à ses compétences. Il s’engage à orienter ses patients vers d’autres praticiens s’il reconnaît qu’il atteint ses limites. Le thérapeute ne doit traiter aucune maladie « grave » sans surveillance médicale. Il doit s’assurer que le malade en question se soumet régulièrement à cette surveillance.​

Confiance

Le thérapeute est une personne de confiance et s’engage à ne pas exploiter ses patients financièrement, sexuellement ou émotionnellement. Il s’abstiendra d’exercer toute forme de pouvoir, de pression ou d’autorité sur le patient.

Transparence

Le thérapeute est explicite sur ses honoraires, les périodes de congés, les modalités de paiement, et le déroulement de la thérapie (conditions d’annulation ou du report d’une séance…).​

Perfectionnement

Le thérapeute doit veiller à actualiser ses connaissances et pratiques en se tenant informé des recherches et des avancées dans son domaine d’application. Le thérapeute participe régulièrement, et tout au long de sa pratique professionnelle, à un cadre de supervision et de contrôle de sa pratique par un tiers qualifié.

Secret professionnel et devoir de discrétion

Le thérapeute est soumis au secret professionnel sur le contenu de ce que le patient révèle dans l’exercice de sa profession.

" Il existe un curieux paradoxe, c'est quand je m'accepte tel que je suis qu'alors je peux changer."
Carl Rogers

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